PERP – Année blanche, faut-il souscrire / continuer à verser sur son PERP en 2019 ?

Si l’on ne détient pas de PERP, les versements réalisés en 2019 sont déductibles en totalité (dans la limite du plafond habituel).

Si l’on détient déjà un PERP), les versements réalisés en 2019, au titre d’une nouvelle souscription ou d’un versement complémentaire, risquent de ne pas être déductibles en totalité : tout dépendra des montants versés en 2017 et 2018.

Lorsque les cotisations versées en 2018 sont strictement inférieures aux cotisations versées en 2017 et en 2019, le montant des cotisations déductibles en 2019 est limité à la moyenne des cotisations versées en 2018 et 2019.

Pour savoir si les versements 2019 sont déductibles en totalité ou non, on tient compte uniquement des versements réalisés par le contribuable (et non des versements réalisés par son conjoint ou partenaire de PACS soumis à une imposition commune). Il peut être opportun, si vous n’avez pas effectué de versements en 2018 sur votre PERP que votre conjoint, qui n’avait pas de PERP jusqu’à présent, en ouvre un.

Si vous n’avez pas souscrit de PERP, il peut être aussi opportun d’en ouvrir un avant la fin de sa commercialisation fixée au 20 octobre 2020.

Entre le 1er octobre 2019 et le 1er octobre 2020, il est possible d’ouvrir ou d’alimenter à la fois les “anciens” produits d’épargne retraite  comme le PERP.

Il peut être intéressant d’ouvrir un PERP, à titre préventif et même avec un faible montant, afin de bénéficier du prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 % sur la sortie en capital (contre une taxation à l’IR à 14 %, 30 %, voire 41 % ou 45 % sur la plupart des cas de sortie d’un PER).